Le 27 mai dernier, j’ai été conviée à la remise des trophées des éco-défis. J’étais sélectionnée avec 26 autres candidats pour recevoir mon trophée.Chaque artisan et/ou entreprise a mis en place des actions pour la protection de l’environnement et la diminution de production de déchets et de l’utilisation de produits nocifs pour la nature.
Mon objectif dans ce cadre est essentiellement de récupérer les parapluies cassés pour qu’ils ne finissent pas dans les bennes « tout venant » où ils finiront brûlés ou enfuis dans la terre. Actuellement, j’ai récupéré plus de 400 parapluies en un peu moins de 2 ans.
Je réemploie les toiles mais j’aspire aussi à ce que le reste du parapluie soit réutilisé. Pour cela, j’ai pris contact avec un professeur du Lycée Savina à Tréguier qui avec ses étudiants, va rechercher comment donner une seconde vie à ces matériaux. En discutant avec une amie artisane, elle a été intéressée par les baleines et les crosses en bois des grands parapluies. Elle va les utiliser comme matière pour créer des objets décoratifs.
En juin dernier, après la parution de mon entreprise dans le journal »Ca m’intéresse », une artisane qui apparaissait elle -même dans l’article, m’a téléphoné. Son entreprise se nomme Réparapluie et elle est basée à Mordelles, près de Rennes. Elle m’a proposé un échange de service. Elle a beaucoup de toiles dont elle ne fait rien et par contre elle a besoin de structures de parapluie pour réparer ceux des particuliers qu’elle répare. Nous mettons en place une économie circulaire à nous deux et cela me ravie.
Cette remise des trophées éco-défis vient m’encourager à continuer sur cette voie en 2025. Je continue à encourager les particuliers de mon secteur d’habitation à déposer leur parapluie cassé dans les différents lieux de dépôts plutôt que de les jeter à la déchetterie. Je passe le message régulièrement quand je suis présente sur les marchés artisanaux et les passants sont réceptifs.
